jardin vendéen autour de PÂQUES

Bonjour mes ami(e)s,

Nous sommes dans la semaine de Pâques.

Paques c’est toujours des souvenirs d’enfance et de jardins.

Paques c’est le renouveau,

Paques c’est l’espérance d’une belle année florale .

Enfin la nature se réveille ,

l’air encore frais des petits matins porteurs de promesses , légèrement humide  de la brise de mer commence à sentir le printemps.

Après le mimosa qui a embaumé le jardin , dès  fin février, sont venues les violettes, les pensées, les fumeterres, les soucis(calendula), les jacinthes, les muscaris, les jonquilles et les tulipes .Un peu plus hautaine  la monnaie du Pape semble narguer les autres plantes du haut de ses 40 cm  mais très vite les iris la dépasseront.

Beaucoup plus discrets sont les  érodium bec de grues  avec leurs  petites fleurs roses qui tapissent le sol sablonneux .

Plus loin,  ce sont les menthes qui  dressent leurs petites feuilles parfumées. Tiens ,les pivoines sont sorties de terre avec leur frèles  tiges couleur lie de vin   et un peu plus loin encore, les rues officinales  se développent à grande vitesse ainsi que les millepertuis et les tanaisies.

Vieilles colocataires du fond du jardin, les bourraches, sur le point de fleurir côtoient les grandes chélidoines et leur suc jaune .Tout le jardin semble se réveiller , comme une rentrée des classes redonne vie à une cour d’école.

D’ailleurs, il me semble percevoir des cris de joie des rires et des appels fusant de toute part.

Les insectes eux aussi semblent mettre une dernière main à leur nouveaux costumes : les coccinelles,  les petites araignées sur les cônes turgescents des pins , les bousiers, les escargots, tous affichent leur couleurs et  semblent prêts à démarrer ce nouveau marathon de printemps.

Là , ce sont nos amies les abeilles qui butinent les jolies et parfumées fleurs de mimosa ,  d’acacia jaune, ainsi que celles  du pécher qui pour cette  nouvelle collection  à revêtu sa mantille de mille fleurs rose .

Courant le long du mur qui les protègent des vents d’Ouest , réveillés par les rayons du soleil de plus en plus chauds, les bourgeons de la treille se gonflent doucement.

Percevez vous ce murmure qui semble s’amplifier jusqu’à devenir un véritable tam-tam .

C’est l’éternel recommencement du printemps, c’est  la frénésie silencieuse de la flore qui sortie de sa léthargie hivernale, explose et comme des milliers de petits ruisseaux qui  se rejoignent, explose en un véritable torrent de vie .

Les bourgeons des  hortensias  et des rosiers sont devenus feuilles, les Roses trémières et les eschscholtzias rivalisent de vitesse mais comme toujours ce seront ces derniers qui fleuriront les premiers en touffes jaunes ,oranges voire roses.

Mars, le dieu du printemps  a chassé  Zéphyr et ses mille vents d’hiver .

En approchant mon oreille de leurs  troncs rugueux  ,  il me semble percevoir la gemme parcourir les milliers de capillaires  qui redonnent la vie aux pins endormis pendant l’hiver, qui   telle une vielle demeure de vacances , reprend vie à l’arrivée de dizaines d’enfants heureux de ce nouveau départ prometteur .

En levant la tête j’ai vu les milans tournoyer dans le ciel bleu . Ils arrivent toujours avec les cigognes un peu avant Pâques .

OUI le printemps est bien là , puisse t il redonner de l’espérance et de la confiance en l’avenir pour tous les hommes et toutes les femmes de cette  vieille terre de Vendée si chère au grand homme que fût Georges Clemenceau, qui  se reposait  des agitations parisiennes , non loin de là en sa maison de Saint Vincent sur Jard.

A bientôt mes cher(e)s ami(e)s

Radegonde

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